Cambriolage et viol collectif aux "Diamantines" : quatre vigiles arrêtés

vendredi 24 octobre 2025 • 1958 lectures • 1 commentaires

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Près de deux mois après le cambriolage suivi d’un viol collectif qui avait semé la terreur à la résidence « Les Diamantines » sur la Petite-Côte, un tournant décisif vient d’être franchi. Selon des révélations du journal L’Observateur, quatre des cinq vigiles chargés de la sécurité du site la nuit du drame ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Mbour.

D’après les informations rapportées par le quotidien, c’est l’exploitation minutieuse de leurs communications téléphoniques qui a permis aux enquêteurs de la Brigade de recherches de Saly-Portudal de remonter jusqu’à eux. Les limiers auraient découvert que plusieurs des gardiens avaient contacté à plusieurs reprises des marabouts dans le but d’obtenir des « prières mystiques » pour faire échouer l’enquête et éviter toute poursuite judiciaire.


Ces éléments troublants ont conduit à leur ré-arrestation, plusieurs semaines après une première audition restée sans suite faute de preuves. Présentés au parquet, les quatre suspects ont été inculpés pour complicité, association de malfaiteurs, vol à main armée avec usage de moyen de transport et viol collectif. L’un d’entre eux, qui avait pris la fuite vers son village après les faits, a été appréhendé à la suite d’un mandat d’arrêt.


L’Observateur, qui a révélé ces nouveaux développements, rappelle que la nuit du 5 au 6 août dernier, une bande d’une dizaine d’individus lourdement armés avait fait irruption dans la résidence située sur la route de Nguerigne. Les assaillants avaient d’abord neutralisé et ligoté les vigiles avant de s’en prendre à la maison de l’architecte béninoise Lydia Assani, absente ce soir-là. Sa fille adoptive de 28 ans avait été victime d’un viol collectif d’une violence inouïe, tandis que des bijoux et une somme de 10 millions de francs CFA avaient été emportés.


Les malfaiteurs avaient ensuite pris la fuite à bord du véhicule de la victime, retrouvé abandonné à Nguékhokh. Ce crime d’une brutalité extrême avait profondément choqué l’opinion publique et mobilisé d’importants moyens d’enquête.


Les investigations se poursuivent pour identifier les autres membres du commando et faire toute la lumière sur les complicités internes présumées dans cette affaire qui continue de hanter la Petite-Côte.

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Publié par

Birame Ndour

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