Déficit budgétaire : le Sénégal vise 3 % d’ici 2027

Présidant un atelier consacré à la diffusion de la circulaire relative à l’élaboration du projet de loi de finances 2026, le ministre a indiqué que « des mesures cohérentes de rationalisation des dépenses » sont désormais appliquées. Selon lui, cette orientation permet à la fois de consolider les équilibres budgétaires et de garantir à l’État les moyens nécessaires pour remplir ses missions essentielles.

Cheikh Diba a rappelé que cette approche s’inscrit dans la continuité des recommandations formulées dans le rapport de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2026-2028. Ce document s’appuie notamment sur les constats de la Cour des comptes, qui a souligné la situation budgétaire « critique » du pays.

Entre 2025 et 2027, la stratégie de rationalisation devrait dégager des économies substantielles et renforcer les efforts de maîtrise des déficits. « Nous visons une réduction durable, tout en veillant à la soutenabilité des finances publiques », a précisé le ministre.

La circulaire budgétaire, prise en application du décret n°2019-120 du 16 janvier 2019, fixe les grandes lignes de la politique budgétaire nationale. Elle définit également les modalités de préparation des documents de programmation pluriannuelle des dépenses pour la période 2026-2028 ainsi que les plans de performance annuels.

L’atelier tenu ce mercredi avait pour vocation d’apporter aux différents acteurs concernés une information claire et détaillée, mais aussi de faciliter une compréhension commune des enjeux liés à la future loi de finances 2026.