"Le Sénégal ne mérite pas une gouvernance faite de slogans"

mercredi 6 août 2025 • 491 lectures • 0 commentaires

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iGFM - (Dakar) Depuis hier, le Régime PASTEFIEN semble pavoiser en bombant le torse sans raison. Il me semble bien indiqué, pour un bon débat d'idées de faire quelques réflexions pour édifier mes compatriotes.

Oui au parti socialiste, nous avons cette culture qui nous différencie des autres formations politiques.
Avec humilité et dans un esprit d'échanges enrichissants j'invite les concitoyens de Pastef de me permettre de leur rappeler ce qui suit :


En économie, toutes les courbes ne traduisent pas nécessairement une performance politique : certaines croissances sont naturelles, prévisibles, et même mécaniques. C’est le cas de l’évolution des revenus issus des secteurs miniers ou de la démographie, qui augmentent par simple inertie. Ce qui compte, c’est le rythme de croissance, sa durabilité, et surtout, l’origine de l’impulsion politique.


Les pastéfiens évitent soigneusement de rappeler que la hausse spectaculaire des recettes pétrolières et gazières en 2024, à hauteur de plus de 3 000 milliards FCFA d’exportations, est directement liée aux choix courageux et structurants du régime précédent. Ce sont ces ressources qui, ajoutées à la dynamique minière, ont justifié le rebasing du PIB national, entrainant une baisse mécanique du déficit budgétaire autour de 7 % et un allègement relatif du poids de la dette publique autour de 80 %. Des projections anticipées, préparées et modélisées par nos anciens argentiers avec une grande lucidité.


Le régime actuel, pourtant prompt à s’approprier les résultats, n’a initié ni programme industriel structurant, ni investissement stratégique nouveau.


Dans les secteurs minier, des infrastructures ou du BTP, aucune avancée concrète ne peut être portée à leur actif. Tout le socle de cette nouvelle phase économique — de la montée en puissance de la SAR à la relance industrielle envisagée avec la SONACOS — a été bâti bien avant leur arrivée.


PASTEF, plutôt que de créer, préfère déconstruire. Plutôt que d’investir, il manipule les perceptions. En s’arc-boutant sur un discours populiste autour de la renégociation des contrats, il tente de masquer son vide stratégique. Et pendant ce temps, les agences de notation sanctionnent notre pays par trois dégradations successives, reflet d’une perte de confiance et d’une gouvernance incertaine.


Le Sénégal ne mérite pas une gouvernance faite de slogans. Il mérite la vérité, la continuité des projets structurants, et une vision ambitieuse ancrée dans le réel, pas dans la posture.


Sans esprit polémique et afin que nul n'en ignore, dans l'intérêt du jeu démocratique.


Abdoulaye VILANE, porte parole du Parti socialiste
Secrétaire National a la communication.

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Publié par

Harouna Fall

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