Paster, une nomenklatura en devenir ? (Papa Cissé Cellule de communication RV)
mardi 22 juillet 2025 • 223 lectures • 0 commentaires
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21 heures
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Non ! Pastef ! Vous ne pouvez pas imposer une nomenklatura au sommet de notre République.
Des voix autorisées au sein de Pastef demandent au président de la République de procéder à un « grand changement » où les postes de ministres, de directions générales, bref, tous les postes clés de l’État seraient intégralement confiés à leurs camarades de parti.
Autrement dit, tout l’appareil d’État serait entre les mains du parti et de son leader, qui désignerait ses partisans à toutes les positions de pouvoir.
Ce serait tout simplement indigne !
D’autant plus que ceux-là mêmes affirmaient dans le programme Diomaye Président :
« Nous réformerons le mode de recrutement des employés de l’administration publique en rendant le concours et l’appel à candidatures systématiques pour tout recrutement dans la fonction publique… »
Les attaques contre la magistrature, la justice, la presse et la société civile sont de plus en plus fréquentes dans les prises de parole de la mouvance.
Ces contestations tous azimuts des responsables de Pastef laissent entrevoir un projet clair de domes-tication de certaines institutions.
La dernière en date : celle du député Cheikh Thioro, qui critique ouvertement le fonctionnement de la justice et depuis les locaux mêmes de la télévision nationale.
Avant lui, son mentor dénonçait déjà un supposé manque d’autorité au plus haut sommet de l’État, allant jusqu’à remettre en cause la transparence au sein de la magistrature.
Pire encore, il demande publiquement au chef de l’État de se tourner vers les instances du parti avant d’entériner toute décision d’ordre diplomatique.
C’est une aberration, même si le président est son camarade de parti. Le président de la République n’est soumis à aucune autre autorité.
Il est le garant des institutions, le chef suprême des armées, et il dispose des moyens de l’État. Le parti ne peut s’immiscer dans un tel dispositif.
Par conséquent, le président de la République ne peut siéger dans votre Conseil national. D’ailleurs, ce dernier avait publiquement annoncé sa démission des instances de Pastef, justement, disait-il , « pour se conformer aux textes du parti ».
Le système « État-parti » est une entrave à la vie démocratique d’un pays. Il compromet gravement le principe fondamental de séparation des pouvoirs.
En cherchant à réduire au silence toutes les voix dissidentes de l'opposition, de la presse et de toute la société civile, il est clair que ce parti a choisi de vivre un éternel gatsa gatsa sans rien apprendre du passé et loin de comprendre les véritables enjeux ou de se soucier des urgences de ce pays.
Papa Cissé
Cellule de communication de LA RÉPUBLIQUE DES VALEURS
Publié par
Youssouf SANE
editor
iRevue du 23 juil.
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