Thierno Bocoum tacle Sonko: « Un Premier ministre qui chante pendant que Rome brûle... »

samedi 25 octobre 2025 • 1061 lectures • 1 commentaires

Actualité 16 heures Taille

Thierno Bocoum tacle Sonko: « Un Premier ministre qui chante pendant que Rome brûle... »

Le président du mouvement AGIR-Les Leaders, Thierno Bocoum, n’a pas ménagé ses mots à l’égard du Premier ministre et leader du Pastef, Ousmane Sonko, qu’il accuse d’« abandonner » ses responsabilités au pire moment. Dans une déclaration livrée ce jour, M. Bocoum déplore l’absence du chef du gouvernement au dernier Conseil des ministres et s’alarme de son choix d’organiser un meeting public au lieu de porter la priorité sur l’évaluation des politiques économiques annoncées par la présidence.

Rappelant qu’« au titre du dernier Conseil des ministres, le Président de la République avait solennellement enjoint » au Premier ministre, au ministre de l’Économie et au ministre des Finances d’évaluer d’urgence le Plan de Redressement Économique et Social (PRES) ainsi que la Stratégie nationale de Développement (SND), Thierno Bocoum interpelle la responsabilité gouvernementale.


« Au moment où le pays attendait un bilan rigoureux et des orientations précises, le chef du gouvernement a choisi de s’accorder un temps de repos avant de se redéployer sur la scène politique en organisant un meeting », écrit-il, estimant que cette attitude est « une désinvolture inquiétante face à la souffrance des Sénégalais ».


Pour le président d’AGIR, la mise en perspective est sans appel : dans un contexte de tensions économiques, de surtaxes et d’effondrement du pouvoir d’achat, le recours à la communication politique au lieu de l’action technique traduit, selon lui, un « mépris » pour la gravité de la situation nationale. « Un Premier ministre qui chante pendant que Rome brûle n’abandonne pas seulement son poste. Il renie la gravité de l’heure, l’honneur de sa charge et la confiance de tout un peuple », assène Thierno Bocoum.


Il accuse ensuite le chef du gouvernement d’avoir « choisi de fuir ses responsabilités » et de « se réfugier dans le chantage politique ». Pour l’ancien député, cette posture, dit-il, mériterait, dans « toute démocratie exigeante », une sanction politique majeure : « une telle posture appellerait une démission immédiate », conclut-il.

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Publié par

Birame Ndour

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