BAL-ASC Ville de Dakar : le terrible aveu d'échec de l'entraîneur

dimanche 4 mai 2025 • 937 lectures • 0 commentaires

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BAL-ASC Ville de Dakar : le terrible aveu d'échec de l'entraîneur

iGFM (Dakar) L'entraîneur de l'ASC Ville de Dakar, Libass FAYE, a avoué en conférence de presse avoir été incapable d'assurer la gestion de son groupe pendant la Conférence Sahara de la BAL, clôturée, ce dimanche à Dakar Arena, par une quatrième défaite en six matchs.

"C'est sur une nette déception. Cette qualification, au départ, était à notre portée. Déception par rapport au début où on a battu des équipes comme Monastir et Petro. Cela nous a fait croire qu'on allait faire un bon parcours. Malheureusement, on s'est fait rattraper sur le jeu et le résultat. Je félicite les joueurs, surtout les locaux", a déclaré le technicien après la défaite contre l'US Monastir qui l'a écarté du chemin de Pretoria où se dispuera la phase finale de la saison 5 de la Basketball Africa League (BAL).

"La gestion des joueurs pro n'est pas très aisée"


En terminant à la dernière place de cette Conférence Sahara, l'ASC Ville de Dakar a montré ses limites. Pire, elle n'a pas fait mieux que l'AS Douanes finaliste en 2023. "Le management et la gestion n'étaient pas faciles. C'est là que résidaient toutes les difficultés. Gérer des joueurs pros n'est pas aisé, il faut la vivre pour en savoir quelque chose. A l'avenir, on saura comment s'y prendre en pareille situation", a reconnu Libass Faye. Visiblement très touché par cet échec, il ajoute : "La gestion des joueurs pro n'est pas très aisée si nous on n'a jamais eu l'expérience. Maintenant, on pense qu'on peut le faire avec une certaine vigueur."

Libass a par ailleurs fait savoir qu'il ne voulait pas que son groupe soit divisié en pleine compétition. "Parfois ce n'est pas aussi simple que cela. Ceux qui connaissent ma philosophie du basket savent que je ne joue pas de cette manière. Tu peux amener une chose et voir que cela ne se traduit pas sur le terrain. Ce n'était pas le moment de faire cette cassure. Parfois je demande à ce qu'on fasse une défense de zone mais ils ne l'appliquent pas. Il y a des entraîneurs managers à la limite, ils ont un mot à dire sur ce que le joueur doit percevoir. C'est différent d'un entraîneur qui s'occupe de la gestion sportive des joueurs", s'est-il justifié.

Pas de largesse au niveau du banc


L'entraîneur de l'ASC Ville de Dakar a aussi relevé des problème de rotation. La cause ? Un manque de profondeur de banc. "Parfois, après une compétition, il faut évaluer de manière assez objective. A notre niveau, on était obligé de faire jouer à 35-40 minutes car on n'avait pas cette largesse au niveau du banc. Ce qui fait que nos joueurs étaient lessivés. C'est à ce niveau que la différence s'est fait sentir. Alors que l'adversaire avait une rotation assez permanente, gardant rarement un joueur 5 à 6 minutes sur le terrain", a-t-il expliqué face aux médias.

Solution tactique

En conclusion, le coach a évoqué la tactique. "Nous avons fait ce qu'on a pu. Maintenant, en de pareilles circonstances, le coach doit endosser ses responsabilités et non se défausser sur les joueurs. On a changé par moment notre manière de jouer. Même si le coach ne parvient pas à trouver la solution, les joueurs, de par leur expérience, essayent. J'endosse ça, peut-être que je n'ai pas pu trouver la solution."

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Publié par

Mamadou Salif

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