Le rejet du projet de loi d’amnistie totale de TAS, un alibi pastefien qui souffre d’une crédibilité abyssale (Mounirou Thioune)

lundi 3 mars 2025 • 151 lectures • 0 commentaires

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Le rejet du projet de loi d’amnistie totale de TAS, un alibi pastefien qui souffre d’une crédibilité abyssale (Mounirou Thioune)

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Le rejet du projet de loi d’amnistie totale de Thierno Alassane Sall pour non-conformité budgétaire, un alibi pastefien qui souffre d’une crédibilité abyssale… ( par Mounirou THIOUNE )

Le rejet de la proposition de loi d’amnistie totale de l’honorable député Thierno Alassane Sall était la dernière pièce qui manquait du puzzle pour conclure, sans risque de se tromper, que l’heure est moins à la rupture qu’à la perpétuation, sous une forme beaucoup plus aggravante, du « Système » tant dénoncé par Ousmane Sonko.

Dans l’opposition, un fervent avocat de « l’anti-Système ». Au Pouvoir, Ousmane Sonko duplique sur un mode mimétique les mêmes pratiques afin de conjurer les effets de la justice, de la transparence et de la démocratie que, foncièrement, il récuse. 

Mais bon… Comment s’étonner qu’une « révolution » partie d’un salon de massage en vienne à accoucher d’une souris ? 

Bref…

Conformément à son contrat de législature lors des dernières échéances électorales, l’honorable député Thierno Alassane Sall s’est donné à une initiative législative pour l’abrogation totale de la loi d’amnistie du protocole de Cap-Manuel couvrant des faits ayant causés des dizaines de morts.

À la stupéfaction générale, Ousmane Sonko et sa majorité mécanique ont curieusement invoqué la « non-conformité budgétaire » pour empêcher toute possibilité d’abrogation totale de ladite loi d’amnistie. Ainsi, reniant à une de leurs promesses phares de campagne électorale, comme d’habitude.

Sous l’ère des contradictions, le Pastef aurait remporté le Graal des paradoxes.  La proposition de loi d’amnistie totale de Thierno Alassane Sall a été rejetée pour non-conformité budgétaire, mais celle partielle de Amadou Bâ, député Pastef, a été reçue. Comme si l’abrogation partielle serait exempte d’une incidence financière.

Gare à l’illusion d’optique : le discours porté par la racaille médiatique à la solde du pouvoir et mercenaires de plume se situe aux antipodes de la vérité. Il existe un fossé abyssal entre l’abrogation partielle et celle totale. Celle portée par le député de Pastef, Amadou Bà, ne vise qu’une seule chose : épargner les coupables appartenant au Pastef et embastiller une partie de l’opposition.

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Mounirou THIOUNE,
Ingénieur hydrogéologue en France,
Membre de la Cellule de Cadres du parti République des Valeurs.

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Publié par

Youssouf SANE

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