RDC: trois mois après les inondations, des sinistrés sont toujours abrités au stade Tata Raphaël

dimanche 6 juillet 2025 • 1910 lectures • 0 commentaires

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RDC: trois mois après les inondations, des sinistrés sont toujours abrités au stade Tata Raphaël

En République démocratique du Congo (RDC), il y a trois mois, dans la nuit du 4 au 5 avril - des pluies diluviennes se sont abattues sur la capitale, Kinshasa. Par endroits, l’eau a atteint jusqu’à 1,50 m, ravageant plusieurs quartiers, à l’est de la capitale. Le bilan humain fait état d’au moins 40 morts et des centaines de sinistrés dont certains se trouvent toujours dans des centres d’urgence.

Une partie des sinistrés ont trouvé refuge dans des centres d’urgence mis en place par les autorités, comme ce fut par exemple le cas du stade Tata Raphaël où certains sont toujours là, trois mois après les inondations, comme a pu le constater notre envoyée spéciale à Kinshasa, Alexandra Brangeon.

« Nous, les sinistrés, nous voulons quitter cet endroit. » ; « Nous allons rester ici pendant encore combien de temps ? »


Anifa vient de Ndanu, un des quartiers les plus touchés. Situé entre les rivières N'Djili et Matete, ce quartier de Limete est régulièrement inondé.


Aujourd’hui, cette jeune femme, mère de quatre enfants et qui a perdu un enfant dans les inondations, dit n’avoir nulle part où aller : « On va rentrer comment ? On va partir où ? Tout est par terre… la maison, toutes les affaires sont abimées, partir avec quel argent ? Même au jour d’aujourd’hui, on ne travaille pas. »


Ndanu, Salongo, Dingi Dingi… certains de ces quartiers ont été inondés une deuxième fois, depuis les fortes pluies du mois d’avril. Certains, comme cet habitant, disent avoir trop peur pour y retourner : « Je ne rentre pas parce que tout est abîmé ; il n’y a pas moyen d’habiter là-bas et puis, j’ai eu peur aussi car les pluies peuvent de nouveau arriver. »


Certaines habitations sont construites trop près de la rivière N’Djili, assurent les autorités, mais en l’absence de canalisations et de réseaux de drainage, les fortes pluies transforment vite ces quartiers en véritables marécages.


RFI

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Publié par

Mamadou Salif

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