299 Sénégalais en prison au Maroc : Pourquoi sont-ils incarcérés ?

lundi 10 mars 2025 • 208 lectures • 0 commentaires

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299 Sénégalais en prison au Maroc : Pourquoi sont-ils incarcérés ?

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299 Sénégalais détenus au Maroc : Profil, crimes et demandes de transfert Entre immigration clandestine et délits divers : Qui sont ces Sénégalais incarcérés ? Actuellement, 299 Sénégalais sont emprisonnés dans les prisons marocaines. Parmi eux, 160 relèvent du Consulat Général du Sénégal à Dakhla, dont 93 détenus à Laâyoune, 49 à Bouizakarne et 18 à Tan-Tan. Les 139 autres dépendent du Consulat de Casablanca, couvrant le reste du territoire.

Les motifs d’incarcération sont variés : immigration clandestine, trafic et consommation de drogue, association de malfaiteurs, crimes, usage de faux billets, escroquerie et fraude figurent parmi les principales infractions selon un communiqué publié par le Bureau d'information et de communication du gouvernement qui a publié un dossier de presse sur la cooperation Senegal-Maroc :convention sur l'assistance aux personnes detenues et le transferement des personnes condamnées.

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38 détenus demandent un transfert vers le Sénégal
Parmi ces prisonniers, 38 ont exprimé leur souhait d’être transférés au Sénégal. La répartition des demandes est la suivante :

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Bouizakarne : 13 détenus
Laâyoune : 11 détenus
Ait Melloul (Agadir) : 3 détenus
Nador : 3 détenus
Tan-Tan : 2 détenus
Kénitra : 2 détenus
Es-Smara : 2 détenus
Safi Central : 1 détenu
Khouribga : 1 détenu
Parmi eux, 10 purgent de lourdes peines allant de 3 à 25 ans d’emprisonnement.


Des rapatriements en hausse : 1 115 en 2024, déjà 180 en 2025
Le retour de migrants sénégalais depuis le Maroc connaît une progression notable. En 2024, sur 3 004 rapatriements enregistrés, 1 115 concernaient des Sénégalais venant du Maroc, soit 37,16 % du total. En 2025, la tendance se confirme : sur 184 retours comptabilisés jusqu’à présent, 180 proviennent du royaume chérifien, représentant 97,8 % des rapatriés.


Ces chiffres témoignent de l’ampleur des flux migratoires entre les deux pays, posant la question des conditions de détention et des perspectives de réintégration pour ces Sénégalais après leur retour.

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Publié par

Joe N. Marone

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