Diomaye et d’autres chefs d’État attendus en Guinée-Bissau pour exiger un retour rapide à l’ordre constitutionnel

lundi 1 décembre 2025 • 833 lectures • 0 commentaires

Actualité 6 heures Taille

Diomaye et d’autres chefs d’État attendus en Guinée-Bissau pour exiger un retour rapide à l’ordre constitutionnel

Une délégation de haut niveau de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se rend ce lundi 1er décembre à Bissau, au lendemain du coup d’État ayant renversé le président Umaro Sissoco Embaló. Dirigée par le président en exercice de l’organisation, Julius Maada Bio, chef de l’État de Sierra Leone, la mission rassemble également des représentants du Sénégal, du Cap-Vert et du Togo.

L’objectif officiel : rencontrer les nouvelles autorités ainsi que les acteurs politiques et civils pour discuter des conditions d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel.


Selon l’entourage d’un chef d’État membre de la délégation, « le discours sera ferme » face aux putschistes, même si les précédents coups d’État en Afrique de l’Ouest ont montré les limites de telles interventions diplomatiques. « Nous jouons notre crédibilité », souligne notre source, affirmant que la Cédéao entend imposer un retour immédiat à la légalité constitutionnelle.


Dans le pays, la situation reste tendue. Après une journée marquée par des violences et l’assaut de plusieurs sièges de partis politiques, la capitale a retrouvé un calme relatif. Les nouvelles autorités ont annoncé une transition d’un an, décision que la Cédéao devrait rejeter clairement lors de sa mission.


De son côté, Fernando Dias, prétendant à la présidence selon les résultats contestés, reste caché en Guinée-Bissau et sollicite la protection de l’organisation ouest-africaine. « Tous leurs espoirs reposent sur la mission de la Cédéao », insiste Mario Fambé, directeur de campagne de Dias, appelant à la publication immédiate des résultats électoraux.


Parallèlement, le général Horta N’tam a investi samedi les 23 membres du nouveau gouvernement, avec cinq militaires à des postes stratégiques tels que la Défense, l’Intérieur et la Santé. La délégation de la Cédéao, qui devait initialement arriver vendredi, est désormais attendue ce lundi pour tenter de clarifier la situation et peser sur la feuille de route politique imposée par les putschistes.

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Publié par

Birame Ndour

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