États-Unis: après les tirs près de la Maison Blanche, Trump dénonce un «acte de terrorisme»

jeudi 27 novembre 2025 • 488 lectures • 0 commentaires

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États-Unis: après les tirs près de la Maison Blanche, Trump dénonce un «acte de terrorisme»

iGFM (Dakar) Deux militaires de la Garde nationale ont été touchés, mercredi 26 novembre, par des tirs d'arme à feu à Washington, a annoncé la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem. Le gouverneur de l'État de Virginie-Occidentale a annoncé leur mort dans un premier temps, avant de revenir sur ses propos. Un suspect a été arrêté. Donald Trump a dénoncé un « acte de terrorisme ».

Journée sanglante mercredi 26 novembre 2025 à Washington DC, en plein centre de la capitale américaine. Dans un quartier de bureaux situés à deux rues de la Maison Blanche, des tirs ont retenti à la mi-journée et deux militaires de la Garde nationale ont été touchés. Dans un premier temps, le président des États-Unis, Donald Trump, qui se trouve dans sa résidence à Mar-a-Lago en Floride à l'occasion des congés de Thanksgiving, a fait savoir sur son réseau Truth Social que les deux personnes touchées étaient « grièvement blessées ».


Peu après, Patrick Morrisey, gouverneur de Virginie-Occidentale, a annoncé la mort des deux gardes nationaux, originaires de cet État. « C'est avec beaucoup de tristesse que je peux confirmer que les deux membres de la Garde nationale de Virginie-Occidentale qui ont été touchés par des tirs plus tôt aujourd'hui à Washington ont succombé à leurs blessures », a-t-il écrit sur le réseau social X.


Mais une vingtaine de minutes plus tard, Patrick Morrisey a fait machine arrière, disant avoir eu des « informations contradictoires » quant à l'état de santé des deux gardes nationaux. « Nous recevons à présent des informations contradictoires sur l'état de nos deux gardes nationaux et nous vous tiendrons au courant de la situation quand nous aurons des informations plus complètes », a-t-il écrit sur X.


Kash Patel, directeur du FBI, a finalement déclaré, en conférence de presse, que les deux militaires se trouvent dans un « état critique ».


Le tireur « paiera très cher », assure Donald Trump


Face aux journalistes, Jeffrey Carroll, un responsable de la police de Washington, a donné des informations sur les faits. Vers 14h15 heure locale (19h15 TU), « un suspect est arrivé à l'angle de la rue, a soulevé son arme à feu et a tiré vers des gardes nationaux » en patrouille, a-t-il déroulé. Puis, d'autres gardes nationaux « sont parvenus » à le « maîtriser pour l'arrêter ». Muriel Bowser, maire démocrate de Washington, a confirmé plus tôt : « Les tirs étaient ciblés. Il semble qu'un individu ait ciblé ces gardes nationaux. »


Un suspect a été arrêté, a fait savoir la police de la capitale américaine sur X alors que dans la soirée de mercredi, plusieurs médias américains, dont NBC News et le Washington Post, ont affirmé qu'il s'agissait d'un homme de nationalité afghane, ce qu'a confirmé le président américain dans une allocution vidéo un peu plus tard. « Le suspect arrêté est un étranger qui est entré dans notre pays en provenance d'Afghanistan » et qui « a été amené ici par le gouvernement Biden en septembre 2021 », a-t-il déclaré après avoir dénoncé un « acte de terrorisme ».


Véhémente diatribe


Depuis la Floride où il passe la fête de Thanksgiving, Donald Trump s'est livré à une véhémente diatribe contre l'immigration, qualifiée de « plus grande menace pour la sécurité nationale », en reprochant à son prédécesseur démocrate Joe Biden (2021-2025) d'avoir laissé entrer des « millions » d'étrangers aux États-Unis. Le président républicain a dit que son gouvernement devait maintenant « réexaminer » tous les individus venus d'Afghanistan quand Joe Biden était au pouvoir. Selon la chaîne Fox News, le suspect, âgé de 29 ans, avait travaillé avec l'armée américaine et la CIA en Afghanistan et est arrivé aux États-Unis en septembre 2021, un mois après le retrait chaotique des forces américaines de ce pays.


Auparavant, Donald Trump avait aussi assuré que le tireur présumé serait sévèrement puni. « L'animal qui a tiré sur les deux gardes nationaux » est « grièvement blessé », avait-il indiqué. « Il paiera malgré tout très cher » son acte, avait aussi ajouté le pensionnaire de la Maison Blanche.


Jeffrey Carroll, de la police de Washington, a quant à lui déclaré n'avoir « connaissance d'aucun mobile » pouvant expliquer le geste du suspect. « La Maison Blanche est informée et suit cette situation tragique, le président est tenu au courant », a déclaré à la presse Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche. La zone a été bouclée et des dizaines de véhicules de police et d'autres forces de sécurité locales comme nationales ont été dépêchés sur les lieux.


En plein centre de la capitale américaine


Le drame est survenu en plein centre de la capitale américaine, investie depuis août par des centaines de militaires à la demande de Donald Trump et contre l'avis des autorités locales démocrates. Selon le président, ces renforts sont nécessaires pour lutter contre la criminalité et appuyer la police fédérale de l'immigration (ICE).


Dans la capitale américaine, 2 175 militaires étaient déployés mi-novembre, selon de récentes statistiques militaires. La municipalité a saisi la justice, accusant l'exécutif fédéral d'outrepasser ses pouvoirs, et les tribunaux lui ont donné raison la semaine dernière.


RFI

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Publié par

Mamadou Salif

editor

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