Dette alourdie, budgets de Sonko et de El Malick en hausse..: Papa Malick Ndour «dézingue» la Lfr-2025
vendredi 27 juin 2025 • 722 lectures • 1 commentaires
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L’Etat du Sénégal vient de rendre publique la loi de Finances rectificative (Lfr) pour l’année 2025. Papa Malick Ndour, économiste et membre de l’Alliance pour la République (Apr) a donné sa lecture sur ladite loi.
Le gouvernement actuel, porté par le projet de «rupture» et de transformation systémique, se retrouve aujourd’hui sous les feux des projecteurs. Non pas pour ses réalisations, mais pour son incapacité à livrer des résultats tangibles. Et pour Papa Malick Ndour, membre de l’Apr, la Loi de Finances Rectificative (Lfr) 2025 révèle une situation budgétaire inquiétante.
Il souligne qu'en seulement deux ans de gouvernance, le régime de Pastef a contracté une dette de 10200 milliards de francs CFA, dépassant les 10100 milliards accumulés par l’ancien président Macky Sall sur cinq ans.
L'ancien ministre de la jeunesse indique que ce dernier avait pourtant livré de nombreux projets d’envergure : routes, ponts, hôpitaux, universités, le Brt, le Ter ou encore le Pôle urbain de Diamniadio. En face, le gouvernement actuel peine à justifier l’utilisation de ces fonds, déclare-t-il.
Le nouveau régime qui n'a, dit-il, réalisé aucun grand chantier, aucune initiative structurante, pas même une simple explication pour éclairer les citoyens, dit-il. «À ce rythme-là, mieux vaut créer un ministère de la dette», ironise-t-il.
Poursuivant ses propos, l’ancien ministre soutient que la Lfr 2025 met aussi en lumière des arbitrages budgétaires tels que le budget de l’Assemblée nationale qui a connu une hausse de 2,3 milliards FCfa par rapport à la Loi de Finances Initiale (Lfi), et plus de 4 milliards de francs Cfa si l’on compare avec la précédente mandature.
Même constat à la Primature, dont le budget a bondi de 6 milliards de FCFA. Une augmentation qui suscite une interrogation de l’ex ministre. «Est-ce la multiplication des déplacements en jet privé du Premier ministre qui en est la cause ?», demande-t-il.
Il déclare plus largement que c’est toute la cohérence du projet de gouvernance qui semble vaciller et que l’agenda de transformation systémique tant vanté dans les discours initiaux n’est plus évoqué dans les communications officielles.
Fatou THIAM (Stagiaire)
Publié par
Youssouf SANE
editor

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