Extradition de Madiambal: la France exige des preuves solides au Sénégal
mardi 25 novembre 2025 • 3088 lectures • 6 commentaires
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La Cour d’appel de Versailles a, une nouvelle fois, mis un coup d’arrêt à la procédure d’extradition visant le journaliste sénégalais Madiambal Diagne. La Chambre d’instruction a décidé, ce 25 novembre, de surseoir à statuer et de renvoyer l’affaire au 3 février 2026, le temps de recevoir des éclaircissements jugés indispensables de la part de l’État du Sénégal.
Selon la juridiction française, les éléments fournis jusqu’ici par Dakar sont « très légers » et ne permettent pas d’examiner sereinement la demande d’extradition. Les magistrats ont notamment exigé des précisions sur la qualification juridique des faits, la période de leur commission, ainsi que sur la régularité du mandat d’arrêt international émis contre l’ancien patron du groupe Avenir Communication.
Réagissant sur X, Madiambal Diagne n’a pas caché sa satisfaction : « La Cour d’Appel de Versailles a donné une belle leçon de justice au Sénégal », a-t-il écrit, estimant que la décision française consacre le respect de ses droits fondamentaux.
Madiambal Diagne avait été arrêté le 21 octobre 2025 à son domicile en région parisienne. Initialement placé en détention provisoire, il avait ensuite été libéré sous contrôle judiciaire, avant que ces mesures ne soient finalement levées.
Pour Me Ousmane Thiam, l’un de ses avocats, cette décision confirme les failles du dossier transmis par Dakar. La défense pointe depuis le début des irrégularités dans le mandat d’arrêt international et dans la construction de l’accusation.
La Cour d’appel souhaite désormais des justifications plus solides quant à la nature exacte des infractions reprochées au journaliste, ainsi que la conformité du processus ayant conduit à l’émission de l’avis de recherche.
Cette affaire, déjà reportée une première fois le 4 novembre, connaît donc un nouveau rebondissement. Pour le Sénégal, l’heure est désormais à la production d’un dossier plus étoffé : les autorités disposent d’un délai de deux mois pour fournir les compléments exigés.
À l’origine de la procédure, un mandat d’arrêt daté du 26 septembre et émis par le Collège des juges d’instruction financiers, après une série d’événements incluant son blocage à l’AIBD et sa convocation par la DIC.
Publié par
Birame Ndour
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