Marche du Collectif Rappel à l’Ordre : TAS et Moustapha Diakhaté fracassent le régime

samedi 20 septembre 2025 • 1430 lectures • 3 commentaires

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Marche du Collectif Rappel à l’Ordre : TAS et Moustapha Diakhaté fracassent le régime

iGFM (Dakar) Le Collectif Rappel à l’Ordre, mouvement citoyen engagé pour la défense des libertés fondamentales et de l’État de droit au Sénégal, a tenu ce vendredi 19 septembre une marche pacifique à Dakar.

Moustapha Diakhaté, ancien parlementaire, a pris part à la mobilisation organisée par le mouvement « Rappel à l'Ordre » ce vendredi. Selon pressAfrik, Diakhaté a salué la forte mobilisation des manifestants et les militants du régime précédent.


Moustapha Diakhaté exige la démission du régime Pastef


Saisissant cette occasion pour exiger la libération de l’ancien directeur général de la LONASE, Lat Diop, de Farba Ngom et autres détenus , l’ancien député a estimé qu’il faut également exiger la démission de ce régime de Pastef qui selon lui, en a trop fait. « Nous sommes prêts à tout donner pour restaurer la démocratie », a-t-il estimé devant la foule à Liberté 5.


TAS : "Il ne peut y avoir de paix sans justice"


Parmi les participants figurait aussi Thierno Alassane Sall (TAS), leader de République des Valeurs et député à l’Assemblée nationale. L'ancien ministre a critiqué le fonctionnement de la justice sénégalaise, estimant qu’« il ne peut y avoir de paix sans justice ».
 
« Je m’adresse à la justice du Sénégal : si vous voulez la paix dans ce pays, il faut qu’il y ait justice ; il faut que les juges rendent justice. Abdou Nguer a été envoyé en instruction sans raison, tout comme d’autres personnes détenues. Les événements de 2021 et 2024 n’étaient pas liés à un seul individu, mais à un sentiment largement partagé par les Sénégalais : l’absence de justice », a déclaré le député.
 
Il a également dénoncé des pratiques autoritaires et le licenciement de certains travailleurs sans motif valable. "Il ne peut pas y avoir de paix dans un pays où ceux qui nous dirigent appliquent la dictature. Des travailleurs, soutiens de famille, ont été licenciés sans motif valable et remplacés par des militants de Pastef. C’est une violence inacceptable. C’est ce genre d’injustices qui m’a poussé à participer à cette manifestation », a conclu le leader de la République des Valeurs.

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Publié par

Mamadou Salif

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