Plan de redressement économique : “Il faut aujourd’hui lancer un message d’espoir et stimuler l’entrepreneuriat”

samedi 9 août 2025 • 112 lectures • 1 commentaires

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Plan de redressement économique : “Il faut aujourd’hui lancer un message d’espoir et stimuler l’entrepreneuriat”

L’expert en finances publiques et directeur général de l’ONG IBP, Maleine Amadou Niang, salue la vision du plan de redressement présenté par le Premier ministre Ousmane Sonko, mais insiste sur la nécessité d’allier mobilisation des recettes et gestion rigoureuse des dépenses publiques. Il appelle à une relance économique centrée sur le secteur productif, le secteur privé et l’entrepreneuriat.

L’expert en finances publiques et directeur général de l’ONG IBP, Maleine Amadou Niang, a livré son analyse du plan de redressement économique présenté par le Premier ministre Ousmane Sonko. Selon lui, pour atteindre les objectifs fiscaux fixés, il ne suffira pas de miser sur la mobilisation des recettes : il faudra également repenser la dépense publique.


« D’abord, il faut apprécier le fait que l’action du gouvernement soit planifiée. Mais il est tout aussi important d’apporter une réflexion sur ce qui a été présenté. Le volet fiscal et la mobilisation des recettes sont bien élaborés, dans la continuité des documents budgétaires et des rapports trimestriels d’exécution. Cependant, je souhaite insister sur l’aspect économique du plan et sur les leviers qui permettront de dynamiser l’économie afin de rendre la mobilisation des recettes réaliste », souligne-t-il.


Pour Maleine Amadou Niang, la volonté de financer le plan à hauteur de 90 % sur ressources internes est ambitieuse :
« Une telle ambition nécessite une économie suffisamment dynamique pour générer ces recettes fiscales. Il faut aujourd’hui lancer un message d’espoir, remobiliser le secteur privé et stimuler l’entrepreneuriat, notamment dans l’agriculture et l’industrie, tout en veillant à décentraliser la production de richesse. »


L’expert plaide également pour une gestion optimisée des dépenses publiques, notamment par la réduction de la taille du secteur parapublic, tout en développant un véritable esprit entrepreneurial et une relation saine entre les autorités publiques, les citoyens et le secteur privé.


« Relancer l’économie passe par la commande publique, par un niveau d’investissement public plus élevé et par le soutien aux champions économiques nationaux. Mais il faut rester réaliste : le Sénégal reste fortement dépendant des facteurs externes comme le prix du pétrole, le coût des matières premières ou les produits alimentaires importés. Ces éléments doivent être intégrés dans la réflexion », conclut-il.


Par Omar Mbow ( RFM)

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Rédaction iGFM

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