Revirement spectaculaire dans l’affaire des 15 homosexuels arrêtés à Diourbel

mercredi 3 décembre 2025 • 1409 lectures • 0 commentaires

Actualité 14 heures Taille

Revirement spectaculaire dans l’affaire des 15 homosexuels arrêtés à Diourbel

Selon des révélations du journal Libération, une banale plainte pour vol a débouché sur une affaire d’une ampleur insoupçonnée à Diourbel, entraînant l’arrestation de quinze personnes. Au départ, un homme de 63 ans, I. Djité, s’était présenté à la gendarmerie pour dénoncer le vol de trois téléphones portables. Une enquête classique, en apparence.

Les investigations techniques menées par les gendarmes permettent rapidement d’identifier le suspect. Mais une fois interpellé, l’affaire prend une tournure totalement inattendue. Le mis en cause reconnaît non seulement les faits, mais affirme être l’« amant » du plaignant. Il explique avoir emporté les téléphones après que ce dernier n’a pas respecté une promesse d’argent à la suite de relations intimes.


Il va plus loin encore : au cours de son audition, il décrit l’existence d’un groupe WhatsApp réunissant plusieurs hommes, où seraient organisées différentes rencontres. Les enquêteurs décident alors d’accéder au groupe en question. Ils y découvrent des échanges vocaux explicites, ainsi que des vidéos compromettantes, certaines impliquant des membres établis en Gambie.


Les constatations médicales effectuées sur le premier suspect renforcent les soupçons des enquêteurs : les médecins relèvent des lésions compatibles avec des pénétrations récentes. À partir de là, les gendarmes mettent en place plusieurs opérations simultanées pour arrêter les membres identifiés du groupe se trouvant à Diourbel.


Les perquisitions menées aux domiciles des personnes visées aboutissent à la saisie de lots de préservatifs, de lubrifiants et de divers objets utilisés lors de leurs rencontres. Parmi les personnes interpellées figure O. Diouf, 35 ans, souffrant d’une plaie anale grave et testé positif au VIH selon les documents consultés par Libération.


Au final, quinze individus, dont I. Djité,  initialement simple plaignant, se retrouvent placés en garde à vue pour « actes contre nature », en vertu de la législation en vigueur.


L’enquête suit actuellement son cours afin de faire toute la lumière sur ce réseau discret et ses ramifications.

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Publié par

Birame Ndour

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