« Aucun rapport ne peut m’épingler », soutient Lansana Gagny Sakho sur la gestion des inondations

dimanche 24 août 2025 • 723 lectures • 2 commentaires

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« Aucun rapport ne peut m’épingler », soutient Lansana Gagny Sakho sur la gestion des inondations

Lansana Gagny Sakho, PCA de l’APIX et ancien directeur général de l’ONAS, appelle à une réforme profonde du secteur de l’assainissement au Sénégal. Revenant sur son passage à la tête de l’ONAS, il affirme n’avoir aucun regret et invite à mettre en avant les compétences pour faire avancer le pays. Il l'a dit dans l'émission Grand Jury RFM,animée par Georges Déthié DIOP

Lansana Gagny Sakho, président du conseil d’administration de l’APIX et ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), estime que le pays doit s’appuyer sur ses meilleurs profils pour progresser. « Il y a des gens compétents qu’il faut aller chercher pour faire avancer le pays », a-t-il déclaré.


Évoquant son expérience à la tête de l’ONAS de 2017 à 2020, il rappelle que les défis liés aux inondations relèvent avant tout d’un problème d’aménagement. Selon lui, « il faut une réforme profonde de l’ONAS, car les déchets liquides et solides ne peuvent pas être séparés. »


L’ancien DG plaide pour une meilleure synergie entre les différents acteurs de l’assainissement, citant l’ONAS, l’APIX, l’ADM et l’ANAT. « L’ONAS n’a pas les moyens financiers nécessaires. Quand je dirigeais l’institution, nous faisions face à des difficultés, notamment avec la Senelec, qui menaçait parfois de couper l’électricité », explique-t-il , dans le Grand Jury RFM ce dimanche 24 août 2025.


Concernant le rapport sur la gestion des inondations, Lansana Gagny Sakho assure qu’il n’a rien à se reprocher : « Je suis arrivé à l’ONAS en 2017, alors que le rapport avait commencé  2012. Je dors tranquillement, aucun rapport ne peut m’épingler. »


Sur la question de la responsabilité de l'ancien président senegalais , il ajoute : « Je ne suis pas contre une traduction de Macky Sall pour haute trahison. L’exemple de Nicolas Sarkozy, condamné pour une question d’argent, montre que même les anciens chefs d’État peuvent répondre de leurs actes devant la justice. »


Tout en affirmant n’avoir aucun regret d’avoir travaillé sous l’ancien régime, il se décrit comme une personne conciliante. Aujourd’hui, il estime qu'il faut mettre de côté les débats politiciens pour se concentrer sur l’économie et la mise en œuvre du plan de redressement économique du Sénégal est un bon document. Malheureusment, certains l'ont critiqué sans le lire.


 

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Publié par

Rédaction iGFM

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