Communiqué du FMI : Pape Malick Ndour dénonce “une lecture politicienne” du régime Pastef
jeudi 28 août 2025 • 1379 lectures • 2 commentaires
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iGFM (DAKAR) Le coordonnateur des cadres de l’Apr, Pape Malick Ndour, a réagi au communiqué du Fonds monétaire international (Fmi) relatif à la situation financière du Sénégal. Dans une déclaration, il accuse le régime de Pastef d’adopter une posture opportuniste et de pratiquer une transparence sélective.
“La lecture politicienne que le régime de Pastef fait du communiqué du Fmi révèle un paradoxe”, lance d’emblée Pape Malick Ndour. Selon lui, l’institution financière internationale a simplement pris acte des nouvelles déclarations du gouvernement, sans pour autant valider l’ensemble de ses choix économiques. “Le Fmi s’en est tenu à une communication mesurée, ce qui est tout à fait normal”, précise-t-il.
Cependant, le responsable de l’Apr pointe une “oscillation” dans l’attitude du pouvoir en place : “Lorsque les conclusions ou les remarques du Fmi ne lui sont pas favorables, il est critiqué, soupçonné de partialité ou accusé d’ingérence. Mais dès qu’il y a la moindre perspective d’interprétation favorable, le Fmi devient une référence incontestable”, ironise-t-il, dénonçant une “communication à géométrie variable”.
Au-delà du débat sur le Fmi, Pape Malick Ndour relance la polémique autour du rapport d’audit commandité par le gouvernement. “On nous a parlé des constats graves de l’Inspection générale des finances (Igf), puis des conclusions catastrophiques de la Cour des comptes, avant de nous annoncer que le rapport du cabinet Mazars représente une apocalypse budgétaire et financière. Si tel est le cas, pourquoi refuser de le publier ?”, s’interroge-t-il.
Pour le cadre de l’Apr, la transparence doit être totale et cohérente. Il rappelle qu’une partie de la société civile avait proposé un audit citoyen de la dette publique et estime que la publication intégrale du rapport Mazars est une étape indispensable : “Ce document a servi de base au Fmi pour son appréciation de la situation financière du Sénégal. L’État n’a donc aucune excuse.
“La transparence ne peut pas être sélective. Si l’on veut restaurer la confiance entre gouvernants et citoyens, il faut tout publier”, conclut le coordonnateur de l’Apr.
Fatou THIAM (Stagiaire)
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Rédaction iGFM
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