Dr. Fatou Diouf : "Pas de souveraineté alimentaire forte, inclusive et résiliente sans synergie"

« La FIARA offre une occasion exceptionnelle pour valoriser les efforts du ministère mais surtout donner la parole aux acteurs, pêcheurs, transformatrices, chercheurs, portuaires, partenaires au développement car, c’est ensemble, en synergie que nous pouvons bâtir une souveraineté alimentaire forte inclusive et résiliente. Vous êtes les bâtisseurs de cette souveraineté que nous appelons de tous nos vœux. Une souveraineté qui ne dépendra ni des marchés extérieurs, ni des aléas climatiques mais nos capacités à produire, transformer à distribuer localement en harmonie avec notre environnement et nos valeurs », a souligné Dr. Fatou Diouf, ministre des pêches des infrastructures maritimes et portuaires.

Le ministre précise que la FIARA est un rendez-vous majeur pour l’agriculture, l’élevage, la pêche et la souveraineté alimentaire dans toutes ses dimensions.

Elle rajoute : « Le thème qui nous réunit aujourd’hui, c’est-à-dire contribution du secteur des pêches, des infrastructures maritimes et portuaires à la souveraineté alimentaire du pays raisonne comme un appel à l’unité, à l’action concertée et à l’innovation pour répondre aux besoins essentiels de nos populations et préparer d’avenir ».

Selon Dr. Fatou Diouf, le thème s’inscrit dans une démarche cohérente avec la vision du Président de la République Bassirou Diomaye Faye qui place la souveraineté alimentaire parmi les priorités nationales.

Le ministre de la pêche estime que le secteur des pêches est au cœur de la sécurité nutritionnelle de millions de sénégalaises et sénégalais. Et il fournit des protéines animales accessibles, créé de l’emploi et faire rayonner notre savoir-faire l’artisanat et industriel bien au-delà de nos frontières.

« Cependant pour que ce secteur contribue pleinement à notre souveraineté alimentaire, nous devons impérativement renforcer la chaîne de valeur, de la production à la distribution en intégrant tous les maillons pêcheurs, mareyeurs, transformatrices, logisticiens, chercheurs, étudiants, portuaires, industriels notamment. C’est pourquoi le ministère avec le soutien de ses partenaires, a engagé plusieurs chantiers structurants tels que la modernisation des ports de pêche et des infrastructures de débarquement pour garantir les conditions de travail décentes et une meilleure conservation des produits. Le développement du transport maritime et fluvial et leur intégration au corridor de développement pour améliorer la connectivité, va ouvrir le commerce régional et international et désenclaver certaines zones », dira Dr. Fatou Diouf.