Blessures des lutteurs : les décisions fermes prises par le CNG de lutte

"Le lutteur blessé reste redevable d’un combat envers le promoteur avec lequel il a signé le contrat initial", a dit le Comité dans un commniqué. Et de préciser que le lutteur il ne pourra pas lutter pour un autre promoteur tant qu’il "n’aura pas honoré son engagement".

L'objectif du CNG est de protéger l’intérêt des promoteurs, préserver l’équité sportive, et assurer la crédibilité du calendrier des combats, le CNG de lutte s'est penché sur de nouvelles dispositions.

Comme exemples, Balla Gaye vs Eumeu Sène, Ama Baldé vs Modou Lô, Zarco vs Bébé Diène, pour ne citer que ceux là, sont des combats qui ont longtemps retenu l’attention des amateurs de lutte mais qui ont pris du temps avant de se tenir à cause de blessures d’avant-combat des lutteurs.

Pire, le duel Reug Reug vs Boy Niang 2 initialement prévu le 1er janvier 2025 par Gaston Productions ne s’est lui aussi toujours pas encore tenu. Reporté à maintes reprises, cette confrontation a mis le promoteur Makane Mbengue dans une situation délicate ne sachant pas où aller. C'est d'ailleurs ce qui a poussé le bureau du CNG a prendre le sujet à bras le corps avec trois décisions fermes visant à garantir une meilleure organisation des combats.

S'agissant de l’adversaire du lutteur blessé, "il pourra contracter un autre combat auprès du même promoteur". Cependant, le CNG précise "qu’au-delà d’un délai de 3 mois, si le combat initial ne peut être reprogrammé, l’adversaire du lutteur blessé sera autorisé à contracter un combat avec un autre promoteur".