République des Valeurs : Le Monjer-France lance ses activités 

Ce 05 juillet 2025, la section française du Monjer a inauguré ses activités à Bobigny. Dès l'ouverture, l'atmosphère était empreinte d'un désir de changement, informe le communiqué de la formation politique. Aminata Touré, modératrice de la soirée, a donné le ton avec un discours mobilisateur : « Il ne s’agit plus de suivre, il s’agit d’agir. Il ne s’agit plus de commenter, il s’agit de construire», rapporte la même source. 

Un des moments forts de la soirée fut la projection du documentaire "Une vie de sacrifice", retraçant le parcours du Président Thierno Alassane Sall. Le film met en lumière l'intégrité de l'homme, notamment son refus historique de signer les contrats pétroliers avec Total. « Ce documentaire est une leçon d’honnêteté, d’intelligence politique et de patriotisme », a témoigné un participant.

Plusieurs intervenants ont ensuite pris la parole pour éclaircir la vision du Monjer. Aly Bathily, coordinateur du mouvement, a posé les fondations idéologiques basées sur la justice sociale, la transparence et la souveraineté économique, prônant une rupture nette avec les anciennes pratiques politiques. Tidiane Sall a souligné que le Monjer est un mouvement de conscience, de courage et d'intégrité, né pour remettre les principes au centre de l'action politique.

Enfin, Ibrahima Ndiaye, coordonnateur du Monjer-France, a dévoilé une feuille de route ambitieuse. Il a insisté sur l'innovation, la structuration locale et la mobilisation de la jeunesse de la diaspora. « Nous ne sommes pas un club de discussion. Nous sommes des bâtisseurs. Nous venons avec des idées, un plan, et une énergie nouvelle », a-t-il martelé, affirmant la volonté du mouvement de passer à l'action concrète.

La soirée s'est poursuivie par un débat, où les jeunes participants ont pu exprimer leurs préoccupations face à la situation actuelle au Sénégal : le flou économique du nouveau régime, l'endettement croissant du pays, la frustration d'une jeunesse déçue par les promesses non tenues, les dérives autoritaires et l'incapacité perçue du pouvoir à pacifier l'espace public et à incarner un véritable changement.

La conclusion de l'événement a été un appel  à la jeunesse sénégalaise, tant en France qu'au Sénégal : « Nous sommes la génération de la dernière chance. Si nous ne faisons rien, nous léguerons à nos enfants un pays abîmé.»

Selon le rapporteur de l'événement, ce lancement représente « un précédent inédit dans l’histoire politique de la diaspora sénégalaise », soulignant que «jamais un mouvement politique de jeunes sénégalais en France n’avait posé des fondations aussi solides, aussi lucides et aussi audacieuses. » Le Monjer-France se positionne ainsi comme une force motrice et un levier d'action, affirmant que la jeunesse sénégalaise n'a peut-être jamais été aussi déterminée à faire l'Histoire plutôt qu'à la subir.

 Mame Fatou DIALLO (Stagiaire)