Sénégal – Des experts se penchent sur les Installations chimiques à Haut Risque (HRI)

mardi 15 avril 2025 • 106 lectures • 0 commentaires

Environnement 3 jours Taille

  Sénégal – Des experts se penchent sur les Installations chimiques à Haut Risque (HRI)

iGFM - (Dakar) Le Colloque national sur les Installations chimiques à Haut Risque (HRI) et le Transport de Marchandises Dangereuses (TMD) du projet NRBC/ Safetic-p95 s’est tenu ce mardi à Dakar.

Selon le Colonel Papa Assane Ndiour, CT 1 du ministre de l’Environnement, « le colloque qui nous réunit aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet sur la gestion des risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, communément appelé projet CBRN.


En effet, depuis l’adhésion du Sénégal à ce projet, notre pays joue un rôle actif dans la coopération internationale pour prévenir les dangers liés aux produits chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires ».


« Cette initiative, faudrait-il le souligner, a permis à notre pays de connaitre des avancées significatives notamment dans le domaine du renforcement des capacités institutionnelles et techniques, de la fourniture d’équipements spécialisés aux services ciblés notamment la Brigade nationale des Sapeurs-Pompiers, et de la formation dans des pays partenaires tels que le Maroc et la France » dit-il.


Avant de poursuivre : « Ces activités ont permis d’améliorer notre équipement pour anticiper et répondre aux risques liés à des situations d’urgence.


Le projet CBRN est l’illustration d’une coopération internationale réussie dans le domaine de la gestion des risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires.


Sa mise en œuvre dans dix pays de la façade atlantique africaine, offre une plateforme unique pour l’échange d’expériences, le renforcement des capacités locales et la promotion des bonnes pratiques ».


« Ce projet intervient dans un contexte particulier. En effet, à l’échelle mondiale, 15% du trafic, tous produits et tous modes de transport confondus, concerne les marchandises classées dangereuses.


Ces marchandises permettent de faire fonctionner nos usines, de remplir les réservoirs de nos voitures, de fabriquer des millions de pièces usuelles, des médicaments, des produits textiles, des engrais et des matériaux de construction; de traiter l’eau potable et les eaux usées, en un mot, de subvenir à nos besoins quotidiens ».


« Le transport de ces marchandises dangereuses (TMD) porte sur trois grandes familles de produits : les produits pétroliers liquides, les produits chimiques divers et les gaz. Ce type de transport et de marchandises étant incontournables, il est primordial d’en maîtriser les risques.


Au Sénégal, le développement industriel couplé à l’exploitation des ressources pétrolières et gazières dans nos eaux territoriales engendrent l’utilisation croissante de substances chimiques dangereuses et les risques y afférents » alerte-t-il.


« L’exemple douloureux de l’accident de la SONACOS en 1992 reste gravé dans nos mémoires et nous rappelle la nécessité de doter notre pays d’un cadre légal robuste, de plans d’urgence opérationnels et d’une vigilance accrue pour prévenir tout incident majeur pouvant mettre en péril la santé et la sécurité des populations et de notre environnement.


C’est pourquoi, le projet NRBC revêt une importance majeure. Il permet de moderniser notre cadre juridique, de mettre à la disposition des acteurs des outils techniques performants, et de favoriser la coordination entre les différentes parties prenantes. Il permet aussi de poser les bases d’une approche plus intégrée et efficace dans la gestion des risques NRBC dans notre pays » souligne-t-il.

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Publié par

Harouna Fall

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