Tensions au Parti Socialiste : Moustapha Diaw met en garde contre la dislocation

lundi 25 août 2025 • 554 lectures • 0 commentaires

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Tensions au Parti Socialiste : Moustapha Diaw met en garde contre la dislocation

Le Parti Socialiste traverse une zone de turbulence. L’assignation en justice de la Secrétaire générale, initiée par des militants qui dénoncent le non-respect des statuts du parti, a ravivé les tensions internes. Une situation « inédite » qui, selon Moustapha Diaw, président du mouvement Racines Socialistes et secrétaire général de la coordination B2 du parti socialiste, met en péril l’avenir de la formation héritière de Senghor et de Tanor Dieng.

Dans un communiqué transmis à iGFM, le responsable socialiste estime que cette procédure judiciaire ne doit pas être interprétée comme une attaque personnelle, mais comme « une alerte institutionnelle ». À l’en croire, le fonctionnement interne du PS s’est progressivement éloigné de ses textes fondamentaux, notamment les articles 20, 29 et 30. Ces derniers consacrent le rôle du Comité central comme organe suprême entre deux congrès, confient au congrès l’élection du secrétaire général, et rappellent l’obligation pour le Secrétariat exécutif national de rendre compte à l’instance dirigeante.


Or, relève Moustapha Diaw, la réalité est tout autre : absence de convocation du Comité central, intérim prolongé sans validation, non-renouvellement des coordinations de base, décisions prises en dehors des organes compétents. Des pratiques qu’il qualifie de « faute politique et organisationnelle », tout en reconnaissant que certaines aient pu être dictées par la recherche de stabilité.


Face à ce qu’il considère comme une dérive, le président de Racines Socialistes appelle à « un sursaut collectif » pour éviter « l’humiliation judiciaire et la dislocation morale » du parti. Selon lui, la loyauté doit aller au Parti et non aux clans, le leadership doit se légitimer et non se décréter, et la paix se construire dans le respect des statuts.


« Le Parti Socialiste ne doit pas être dirigé par la force ou la ruse, mais par la confiance retrouvée entre ses militants », insiste Moustapha Diaw, qui en appelle à la réconciliation interne et à une reconstruction démocratique.

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Publié par

Birame Ndour

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