Waly Diouf Bodian : "Ceux qui ont tué les 80 personnes doivent répondre de leurs actes"

samedi 10 mai 2025 • 155 lectures • 3 commentaires

Politique 3 heures Taille

Waly Diouf Bodian :

Lors d’une rencontre organisée par la Grande Offensive des Alliés pour le Triomphe du Projet, le Directeur général du Port autonome de Dakar, Waly Diouf Bodian, a pris la parole pour appeler à des réformes profondes, dénoncer l’impunité, et réclamer une justice pour les 80 morts entre 2021 et 2023

Waly Diouf Bodian, Directeur général du Port autonome de Dakar et responsable au sein du parti Pastef, a livré un discours sans détour lors d’une rencontre organisée par la Grande Offensive des Alliés pour le Triomphe du Projet. Il a dénoncé les attentes liées à des nominations politiques pour contribuer au projet de rupture prôné par le pouvoir actuel.


« Beaucoup de patriotes pensent qu’il faut être nommé pour pouvoir travailler au service du projet. C’est une erreur », a-t-il affirmé.


Revenant sur les attentes du peuple sénégalais, il a insisté sur la nécessité de rendre justice pour les événements tragiques survenus entre 2021 et 2023 :


« Les Sénégalais ont soif de justice. Ce qui s’est passé entre 2021 et 2023 doit trouver une solution. Nous sommes à l’étape du rapport sur les fonds Covid.19. Il reste à régler la question des crimes de sang. Il faut que justice soit rendue. »


Il a également appelé à la révision de plusieurs institutions, notamment l’OFNAC et le Conseil constitutionnel :


« Il faut changer l’OFNAC pour traquer ceux qui se sont enrichis illicitement. Il faut aller vers une Cour constitutionnelle pour remplacer le Conseil constitutionnel. »


Dans un ton plus incisif, Bodian a critiqué l’opposition :


« Nous avons une opposition qui a plus de moyens que le pouvoir. Il faut aller poursuivre tous ceux qui possèdent de l’argent obtenu de manière douteuse. C’est cela une véritable rupture. »


Il a réaffirmé l’esprit de radicalité du mouvement :


« Nous avons conquis le pouvoir en étant radicaux, il faut le gérer la radicalité. »


Le cas du militant nommé Azoura Fall , il a réagi vivement :


« Il vient souvent chez moi. Il ne faut pas venir le chercher chez moi. Il n’est pas normal, il a besoin d’un accompagnement psychologique. Ce n’est pas lui qu’il faut arrêter, ce sont ceux qui ont tué les 80 personnes. »


Waly Diouf Bodian a aussi dénoncé l’impunité dont jouiraient certains acteurs de l’ancien régime :


« Les nervis de l’APR circulent librement. On me reproche un geste de tir, et ceux qui ont tiré et tué ? On en fait quoi ? »


Crédit photo/ledakarois 


 

Cet article a été ouvert 155 fois.

Publié par

Joe N. Marone

editor

3 Commentaires

Je m'appelle

Téléchargez notre application sur iOS et Android

Contactez-nous !

Joe Naye Marone

Directeur

Service commercial