Bada Café, le roi du Café Touba à Grand Yoff
jeudi 7 août 2025 • 319 lectures • 0 commentaires
Société
11 heures
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Dans les rues animées de Grand Yoff, la vente de Café Touba est bien plus qu’un simple commerce : c’est un mode de vie. Portrait d’Alioune Badara Sourd, alias Bada Café, ancien tailleur devenu figure emblématique de ce breuvage culte. Entre foi, persévérance et ambition entrepreneuriale, il raconte son parcours hors du commun.
La vente de Café Touba dans les rues de Grand Yoff est une activité florissante, particulièrement prisée par les jeunes venus du Baol et de Touba. À chaque coin de rue, des vendeurs s’installent avec leurs cafetières fumantes et attirent une clientèle fidèle. Certains préfèrent le commerce ambulant, sillonnant les ruelles avec thermos et tasses à la main.
Parmi eux, Alioune Badara Sourd, plus connu sous le nom de Bada Café, s’est taillé une réputation solide. Originaire du Baol, Bada a troqué son métier de tailleur pour se consacrer à la vente de Café Touba, une activité qu’il juge « bien plus rentable ». Installé dans le quartier Arafat à Grand Yoff, il a su fidéliser une clientèle variée, composée d’habitants du quartier et de passants, qui affluent chaque jour, dès l’aube.
« Je rends grâce à Dieu. J’ai embrassé la vente de Café Touba depuis 2002, et c’est cette activité qui me permet de nourrir ma famille », confie-t-il. Marié à deux épouses et père de trois enfants, Bada gère seul l’ensemble de ses responsabilités grâce à son modeste établissement de fortune.
De jour comme de nuit, les clients se pressent pour déguster son café, que ce soit pour une consommation sur place ou pour accompagner leur petit-déjeuner. Bada Café est devenu une institution locale, une figure familière à qui l’on accorde respect et fidélité.
Mais Bada ne compte pas s’arrêter là. Il rêve de créer des entreprises de distribution de Café Touba, un projet qu’il mûrit avec passion. Talibé mouride convaincu, il considère que son activité est au service de Serigne Touba, à qui il destine tous ses bénéfices en période de Magal.
« En perspective du Grand Magal de Touba, je vais reverser tous mes bénéfices à mon marabout. Je repartirai à zéro, uniquement pour Serigne Touba. Pour lui, il n’y a pas de limite quand il s’agit de donner du Adiya », déclare-t-il, les yeux brillants de foi.
Son histoire illustre le mariage entre dévotion religieuse, débrouillardise économique et ambition sociale dans une société où le Café Touba est bien plus qu’une simple boisson : c’est un symbole culturel, identitaire et spirituel.
Par Ibrahima Diamé
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Rédaction iGFM
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