Benyamin Netanyahu répond aux dirigeants qui ont reconnu un État palestinien
lundi 22 septembre 2025 • 933 lectures • 0 commentaires
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iGFM (Dakar) Benyamin Netanyahu a affirmé ce dimanche 21 septembre qu'il n'y aura pas d'État palestinien, dans une vidéo à l'adresse des dirigeants occidentaux ayant reconnu plus tôt cet État. Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé qu’Israël allait étendre encore la colonisation en Cisjordanie occupée.
Benyamin Netanyahu a très vite réagi, dimanche après-midi. « J'ai un message clair pour les dirigeants qui reconnaissent un État palestinien après le massacre atroce du 7 octobre : vous offrez une récompense énorme au terrorisme », a-t-il dit, dans une vidéo diffusée par son bureau. « J'ai un autre message pour vous : cela n'arrivera pas. Aucun État palestinien ne verra le jour à l'ouest du Jourdain. »
Ce n’est pas la première fois que le Premier ministre israélien tient cette position, précise Frédérique Misslin, notre correspondante à Jérusalem. Il y a dix jours, il avait déjà affirmé qu'il n’y aurait pas d’État palestinien.
Le Premier ministre israélien a par ailleurs assuré que son gouvernement allait étendre la colonisation juive en Cisjordanie occupée. « Depuis des années, j'ai empêché la création de cet État terroriste malgré d'énormes pressions, tant à l'intérieur du pays qu'à l'international », a-t-il déclaré. « Nous avons doublé les implantations juives en Judée et en Samarie (nom donné par Israël à la Cisjordanie, NDLR) et nous continuerons sur cette voie. »
De son côté, le président israélien Isaac Herzog a déclaré que la reconnaissance d'un État palestinien par des pays occidentaux constitue un jour triste pour ceux qui veulent la paix. « Cela n'aidera aucun Palestinien, cela ne libérera aucun otage, et cela ne nous aidera pas à parvenir à un accord entre Israéliens et Palestiniens. Cela ne fera que renforcer les forces des ténèbres », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Israël rejette la reconnaissance « unilatérale » d'un État palestinien
Un nombre croissant d'États, longtemps proches d'Israël, ont déjà franchi ce pas symbolique de la reconnaissance d’un État palestinien ces derniers mois. Et ce, malgré les fortes pressions des États-Unis et d'Israël. Lors d'un sommet coprésidé par la France et l'Arabie saoudite, une dizaine de pays dont la France doivent confirmer leur reconnaissance formelle de l'État palestinien ce lundi.
En réaction aux décisions du Royaume-Uni, du Canada et de l'Australie, le ministère israélien des Affaires étrangères israélien avait déjà affirmé dans un communiqué rejeter la déclaration « unilatérale » de reconnaissance d'un État palestinien par « le Royaume-Uni et d'autres pays ». « Cette déclaration ne favorise pas la paix, mais au contraire, elle déstabilise davantage la région et compromet les chances de parvenir à une solution pacifique dans l'avenir », ajoute-t-il.
Le ministre de la Sécurité nationale israélien d’extrême droite, Itamar Ben Gvir, a proposé l'annexion « immédiate » de la Cisjordanie. Quant au ministre des Finances, Bezalel Smotrich, il a renchéri en déclarant sur X que « la seule réponse à cette démarche anti-israélienne est l'annexion des terres de la patrie du peuple juif en Judée-Samarie et l'abandon définitif de l'idée absurde d'un État palestinien ».
L'Autorité palestinienne se félicite de la reconnaissance britannique
Les reconnaissances par des pays occidentaux d'un État palestinien représentent « une victoire pour les droits du peuple palestinien et la légitimité de notre cause, et envoient un message clair : peu importe jusqu'où va l'occupation (par Israël, NDLR) dans ses crimes, elle ne pourra jamais effacer nos droits nationaux », a déclaré de son côté Mahmoud Mardawi, un haut responsable du Hamas.
Le chef de la mission palestinienne au Royaume-Uni Husam Zomlot a salué la décision britannique comme une « annonce historique » pour la Palestine, qui « corrige une injustice » envers les Palestiniens. Le président palestinien Mahmoud Abbas a lui estimé que cette décision est un pas vers une paix « durable ».
En visite d'État cette semaine au Royaume-Uni, Donald Trump a affirmé son opposition au choix britannique, lors d'une conférence de presse conjointe avec Keir Starmer. Les trois quarts environ des 193 États membres de l'ONU reconnaissent l'État palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.
RFI
Publié par
Mamadou Salif
editor

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