Crash d’hélicoptère au Ghana : deux ministres et plusieurs hauts responsables périssent

mercredi 6 août 2025 • 830 lectures • 0 commentaires

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Crash d’hélicoptère au Ghana : deux ministres et plusieurs hauts responsables périssent

Un hélicoptère militaire transportant des membres du gouvernement ghanéen s’est écrasé ce mercredi dans le sud du pays. Le drame a coûté la vie à huit personnes, dont les ministres de la Défense et de l’Environnement. Un deuil national s’installe au Ghana.

Les ministres ghanéens de la Défense, Edward Omane Boamah, et de l’Environnement, Ibrahim Murtala Muhammed, ont trouvé la mort ce mercredi dans un accident d’hélicoptère survenu dans le sud du Ghana. La présidence a confirmé la tragédie, quelques heures après la disparition signalée de l’appareil par l’armée.


Le drame a également coûté la vie à six autres personnes : trois membres d’équipage et trois passagers civils, dont Alhaji Muniru Muhammad, coordinateur adjoint de la sécurité nationale et ancien ministre de l’Agriculture, et Samuel Sarpong, vice-président du Congrès national démocratique (NDC), parti du président Mahama.


Le président John Mahama a exprimé sa profonde tristesse à travers un communiqué signé par Julius Debrah, secrétaire à la présidence :


« Le président et le gouvernement adressent leurs condoléances et leur solidarité aux familles de nos camarades et des militaires tombés dans l’exercice de leur devoir pour la Nation. »
Selon les autorités militaires, l’hélicoptère militaire a disparu des radars peu après son décollage d’Accra à 9h00 (heure locale et GMT) alors qu’il se dirigeait vers Obuasi, au nord-ouest de la capitale.


Médecin de formation, Edward Omane Boamah, récemment nommé ministre de la Défense, était en fonction dans un contexte sécuritaire tendu, marqué par une recrudescence de l’activité jihadiste à la frontière nord du Ghana, notamment avec le Burkina Faso.


Bien que le pays soit jusqu’à présent épargné par l’expansion du terrorisme sahélien, des experts alertent sur l’intensification du trafic d’armes et l’infiltration de groupes armés burkinabés sur le territoire ghanéen.


Boamah, ancien ministre des Communications sous le mandat précédent de Mahama (2012-2017), s’était récemment rendu à Ouagadougou pour renforcer les liens avec les régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger.


Il préparait la publication d’un livre en hommage à John Atta Mills, ancien président décédé en 2012, intitulé Un homme de paix dans une démocratie africaine.


Face à cette tragédie nationale, les drapeaux seront mis en berne et le président Mahama a suspendu toutes ses activités officielles pour la journée.


Credit/PhotoBBC


Avec AFP 

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Publié par

Rédaction iGFM

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