Dakar, coût du spectacle, emplois...Le président de la BAL sans détour

"Nous sommes très heureurx de vous retrouver à Dakar Arena. Vous êtes nombreux, j'apprécie cette constance de la presse dans nos activités. Nous avons eu une expérience exceptionnelle au Maroc, il y a eu un engouement, un soutien populaire, le soutien des autorités. Le Maroc va accueillir la prochain CAN de football, en plus du Mondial 2030. La compétition sur le terrain était très farouche. Al Itihad d'ALexandria, un novice, s'est qualifié, en plus de Rivers Hoopers, qui a terminé troisième l'année dernière. Nous sommes heureux de revenir Dakar Arena pour la 4e année consécutive. C'est la ville qui fait ça depuis lors. L'atmosphère ici est unique, c'est l'opportunité ces passionnés qui viennent remplir la salle. Nous nous attendons à un super public cet après-midi."

Attrait de Dakar

"On n'a pas d'engagement à long terme pour être à Dakar, on fait une évaluation après chaque année. Comme ce qu'on fait partout. L'année dernière, on était en Afrique du Sud pour la première fois. On a vu l'intérêt, des salles superbes, un public, un mélange de culture et de sport superbement apprécié par les spectateurs et les téléspectateurs. C'est ce qui nous a motivé à retourner là-bas en organisant les Finals. On a fait ça au Caire mais avec des résultats mitigés, ce qui fait qu'on a fait un autre marché comme le Maroc. On a été très satisfait du résultat. Au Sénégal, l'engouement populaire est toujours là, mais il y a encore des challenges. Sur le plan public, la configuration de Dakar Arena est une infrastructure de niveau mondial. Le fait d'être par des partenaires locaux est aussi un critère important. On évaluera en fin de saison car on sait des pays comme l'Angola expriment un fort intérêt. Au Rwanda, on est sur la deuxième année sur un partenariat de 5 ans. L'année prochaine, on y retournera pour les Finals. Pour les Conférences, tout dépendra de l'évaluation en fin de saison."

Recrutement et emplois

"Nous avons engagé une compagnie neutre pour faire une étude d'impact économique de la BAL depuis son existence. Les résultats sont encourageant en terme de contribution dans le PIB, on parle de 250 millions de dollars. 37 000 emplois directs et indirects. Vous le voyez lors des matchs (preneurs de contenus, restauration, hôtels...). Nous sommes beaucoup plus motivés pour employer les meilleurs talents d'Afrique, entraîneurs, arbitres, statisticiens. On va voir un développement de médias comme des magazines, cela va continuer dans le pays car c'est des histoires à raconter. Il y a d'autres aspects liés à la production..."

Engouement

"Il y a un engouement à en juger par le nombre de coups de fil que nous recevons, avec des gens qui ne trouvent pas de tickets, je pense que c'est le résultat du travail de longue haleine. Notre focus est de continuer à créer un produit qu va attirer du monde. Nous sommes effectivement à guichets fermés. On fait ce qu'on peut pour accomoder certaines demandes. Nous encourageons à venir très tôt pour soutneir les équipes qui jouent en première heure."

Coût du spectacle

"Nous mettons l'accent sur l'aspect Entertainment. Mais le basket reste le noyau, tout tourne autour du jeu. La preuve nous recherchons toujours des moyens d'améliorer cela, la BAL Combine témoigne la BAL. Je ne veux pas que le divertissement cache ça. Mais à l'image de la NBA, c'est ce qui fait son charme, des fans de tout origine, tout âge, peuvent s'y retrouver. Il faut que la personne qui achète très cher son billet, près du terrain, puisse s'y retrouver. C'est important de voir des artistes qu'on a l'habitude d'entendre. La mode est autant importante, de même que les Fan Zone, les boutiques. Pour vous dire que c'est toute une synergie qu'on construit avec nos vedettes également comme Jean Jacques Boissy. Ces histoires que nous voyons d'année en année contribue à rendre cette Ligue attrayante, globale et mondiale."

Partenariat

"On se réjouit de voir des compagnies de la place comme Wave rejoindre le cheminement de la BAL. Au départ, on a démarré avec Wilson, Nike, Jordan. Il y a eu ensuite RDW. Mtn Rwanda. Wave a lancé les débats. On aura des sessions pour annoncer Air Sénégal, Woodside. Il y'en aura d'autres. C'est le moyen le plus substantif de mesurer ce que nous faisons car on a l'engouement du public. On est allé de presque zéro pendant l'année de la Covid à 70 000 spectateurs l'année d'après. L'année dernière, on était à 120 000 spectateurs."

NBA - BAL

"Il y a la connexion entre la NBA Africa et la BAL, qui est l'aboutissement de ce qu'ils ont fait pendant une décennie. On a construit des terrains, formé des entraîneurs et des arbitres. Tout cela se fait aussi bien avec la NBA que la BAL. Beaucoup de jeunes du programmes Elevate font leur trou à la BAL, en NBA ou en Europe. La plupart, les meilleurs jeunes talents s'expriment à la BAL."

BAL Filles

"C'est la question qu'on entend tout le temps. Nous sommes entrain de travailler avec nos partenaires comme la FIBA pour toucher toutes les couches. On fait nos programmes aussi bien pour les garçons que les filles. Les filles ne sont pas à l'internat toute l'année mais elles font des séminaires, parfois trois mois. On prend le temps de populariser le basket féminin, c'est le déjà le cas au Mali, au Nigéria et au Sénégal mais il faut avoir une masse critique de clubs au niveau continental pour pouvoir le démarrer. La FIBA a lancé la Coupe d'Afrique féminine des clubs à Dakar avec la participation de l'Asc Ville de Dakar. C'est une bonne chose et je suis sût qu'une BAL féminine verra le jour prochainement."