Extradition de Doro Gaye : la justice française temporise, l’échéance repoussée

Dans son édition du 4 décembre, Libération évoquait pourtant une échéance proche, sous réserve d’un éventuel report. Mais selon Les Échos, aucune décision n’a été rendue à la date indiquée. À ce stade, la défense affirme n’avoir reçu ni notification officielle ni convocation fixant une nouvelle audience devant la juridiction parisienne.

Ce contretemps intervient alors que la justice française avait auparavant sollicité des garanties supplémentaires de la part de l’État du Sénégal. Il s’agissait notamment d’obtenir des assurances sur le respect des droits de la défense, les conditions d’un procès équitable, ainsi que la prise en charge médicale de Doro Gaye en cas de détention.

Un délai avait été fixé au 10 décembre pour la transmission de ces éléments. D’après les informations disponibles, les autorités sénégalaises auraient répondu bien avant cette échéance. L’ensemble des documents demandés aurait été transmis à la Cour d’appel de Paris dès le 2 décembre.

Malgré cette diligence, le dossier semble aujourd’hui suspendu à la fixation d’une nouvelle date d’audience. En attendant, le sort judiciaire de Doro Gaye reste incertain, dans une procédure désormais marquée par l’attente et l’absence de calendrier clair.