Israel - Iran, multilatéralisme : Les vérités du Pr. Diomaye !

«Aujourd’hui, ce que nous voyons de plus en plus, c’est que quand des conflits surviennent l’Onu est en retrait au profit d’initiatives privées ou bilatérales pour gérer des situations de conflit. L’exemple le plus parlant, c’est ce qui est arrivé récemment au moyen-orient, où un pays considère qu’il est en situation d’insécurité et décide d’aller attaquer un pays en "prévention". Si chaque pays pouvait, sur la seule base de l’évaluation qu’il fait des menaces qui pèsent sur lui, aller s’attaquer à un autre pays, aucun pays ne serait en sécurité. Or l’état de paix convient le mieux à la condition humaine et au développement.»

Réinventer les règles 

«Et c’est par la promotion du multilatéralisme fort et inclusif, qui ne fait pas de la société des nations un lieu de délibération, où une seule voix peut prévaloir sur l’ensemble des voix. Parce qu’il y a des pays qui détiennent un système de véto qui fait que lorsque  le monde considère que voilà ce qui est mieux de retenir comme cadre d’actions ou solutions, un seul pays peut, sur la base de ses intérêts, décider que ce n’est pas ce qui convient le mieux et agir autrement. Ces règles sont à la fois politiques, elles sont financières, elles sont du ressort de la coopération qui doit être aujourd’hui réinventée (...) Le multilatéralisme doit être promu, défendu par tout le monde comme cadre d’actions unique pour nous assurer que le monde reste un monde de paix et de sécurité parce que tout le monde a un destin sécuritaire lié.»