Les acquéreurs de la Cité CDC Bambilor réclament leurs villas à CDC Habitat !

Selon les membres dudit collectif: « si nous avons décidé de prendre la parole publiquement aujourd’hui, c’est parce que nous n’avons plus le choix. Notre silence a été long, notre désarroi est total et notre patience a atteint ses limites. Nos situations sont diverses mais toutes marquées par l’injustice et une longue attente (pour certains depuis 2017) :  Certains d’entre nous ont hérité de villas inachevées, mal finies. D’autres, bien qu’ayant payé la totalité du montant demandé (des sommes allant de 18 millions à 65 millions), n’ont toujours pas reçu leur logement. Beaucoup ont dû suspendre leurs paiements, non pas par choix, mais parce que les engagements contractuels n’ont pas été respectés ».

Avant d’ajouter: « M. Fadilou Keïta, Directeur général de la Caisse de Dépôt et Consignations (CDC) a laissé entendre, dans l’émission Débat de Fond diffusé à la 2sTV ce mercredi 06 août, que notre collectif serait rassuré, au sortir de notre rencontre avec les Directeurs généraux de CDC Habitat.

Nous tenons à préciser que nous ne sommes nullement satisfaits par l’évolution de la situation actuelle et que nous sommes toujours dans l’expectative. Nous ne le serons que lorsque nos villas seront livrées.
En effet, aucun acte concret n’a été posé depuis que nous avions rencontré le Directeur général de CDC Habitat ainsi que son adjoint. Aucune date n’a été communiquée concernant la livraison des villas dont les paiements ont été finalisés. Aucun échéancier n’a été proposé pour rembourser les clients qui souhaitent se retirer du projet.

Aucune communication n’a été faite concernant ceux qui ont dû suspendre leurs paiements
Il ne s’agit plus simplement de maisons. Il s’agit de nos vies. De nos enfants. De la dignité de pères et de mères qui ont consenti d’énormes sacrifices pour offrir un toit à leur famille ».

« Certains pères de famille ont dû contracter des prêts bancaires afin d’acquérir ces villas et d’y emménager avec leurs familles. Aujourd’hui, ils se retrouvent à payer le loyer et à rembourser les établissements financiers.

D’autres membres, établis dans la diaspora voient leur projet de rentrer au bercail tomber à l’eau, chamboulant ainsi leur vie.

Notre patience a atteint ses limites. Notre confiance s’effrite. Mais notre détermination, elle, demeure intacte.
Nous ne demandons pas des faveurs. Nous exigeons le respect de nos droits » réclament-ils.