Réforme constitutionnelle : L’URV appelle à combler le vide juridique sur la haute trahison 

mardi 29 avril 2025 • 484 lectures • 0 commentaires

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Réforme constitutionnelle : L’URV appelle à combler le vide juridique sur la haute trahison 

Dans une contribution transmise à iGFM, le président de l’Union pour une République Vertueuse (URV Liggey Sénégal), Dr Souleymane Mbengue, s’est exprimé sur la récente proposition de résolution visant la mise en accusation de l’ancien chef de l’État Macky Sall pour haute trahison. Une initiative portée par le député Guy Marius Sagna le 11 avril 2025 à l’Assemblée nationale, à la suite des révélations de la Cour des comptes sur la gestion des fonds Force Covid-19. 

Dr Mbengue a salué cette démarche, la qualifiant d’« initiative inédite dans l’histoire politique du Sénégal » et d’occasion pour ouvrir enfin le débat sur une notion qui, selon lui, souffre d’un flou juridique persistant depuis l’indépendance. 


« L’article 101 de notre constitution mentionne la haute trahison comme seul cas de responsabilité du Président de la République dans l’exercice de ses fonctions. Pourtant, aucun texte ne définit les contours de cette infraction », a-t-il déploré, dénonçant un vide juridique qui, de facto, place le chef de l’État au-dessus de toute responsabilité pénale. 


Pour le leader de l’URV, cette situation est « choquante et inacceptable » dans un régime démocratique. Il rappelle que le Président, en tant que détenteur de pouvoirs étendus – civils, militaires et exécutif– ne saurait rester à l’abri de toute forme de reddition des comptes. 


Dans cette perspective, Dr Mbengue appelle à une réforme en profondeur de la Constitution sénégalaise. Il dit fonder beaucoup d’espoir sur les autorités en place, en particulier le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, pour impulser ce changement. 


« Nous pensons qu’il est temps de corriger les ambiguïtés, les failles et les silences coupables de notre charte fondamentale. Il faut une refondation claire, juste et responsable », a-t-il plaidé, prônant l’application rigoureuse du principe du Jub, Jubal, Jubanti. 


Selon lui, seule une nouvelle constitution, « exempte de reproches et tournée vers l’avenir », permettra de garantir la stabilité institutionnelle et de répondre aux exigences de la bonne gouvernance. 


L’Union pour une République Vertueuse réaffirme, par ailleurs, son engagement à « demeurer un intermédiaire fiable entre le peuple sénégalais et le gouvernement », dans une logique de dialogue et de contribution citoyenne à la vie politique nationale. 


 

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Publié par

Birame Ndour

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