Tensions à l’Ugb : La cesl rejette les accusations d’irruption évoquées par le SAES 

mercredi 6 août 2025 • 382 lectures • 0 commentaires

Actualité 8 heures Taille

Tensions à l’Ugb : La cesl rejette les accusations d’irruption évoquées par le SAES 

Alors qu’une grève de 72 heures paralyse actuellement l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, la Coordination des étudiants de Saint-Louis (Cesl) sort de son silence pour dénoncer ce qu’elle considère comme une tentative de remise en cause de son autorité sur le campus. Dans une déclaration publique, ses membres défendent leur posture et réfutent catégoriquement toute accusation d’irruption dans les salles de classe.

Le climat social reste tendu à l’Université Gaston Berger, où la grève initiée par le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) a ravivé les tensions entre étudiants et administration. Dans une prise de parole musclée, la Coordination des étudiants de Saint-Louis a fustigé certains acteurs qu’elle accuse de vouloir remettre en cause sa légitimité et son rôle au sein de l’espace universitaire.


Mouhamadou Kara Sadio sur RFM a d'ailleurs dénoncé le fait que certains étudiants veulent salir leur structure. “Il y a des détracteurs de la coordination qui veulent nous imposer une non-reconnaissance que nous n’accepterons pas”, laisse entendre le président de la Cesl. Selon lui, certains enseignants organiseraient volontairement des examens ou des cours malgré les mots d’ordre de la coordination, ce qui est perçu comme une provocation.


La coordination rappelle qu’elle agit dans un cadre structuré et avec responsabilité. “À chaque fois que nous décidons de faire sortir les étudiants, cela se fait dans le respect. Nous parlons d’abord aux enseignants de façon courtoise”, a-t-il précisé, rejetant ainsi les accusations “graves” d’irruption contenues dans un récent communiqué du Saes.


En défendant la légitimité de ses actions, la Cesl insiste sur son droit de faire respecter ses mots d’ordre, dans un contexte de mobilisation étudiante où la question de la reconnaissance des instances représentatives reste un sujet brûlant.


Fatou THIAM (Stagiaire)

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Publié par

Rédaction iGFM

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