Espoir et défis : Sidy Ould Tah prend la barre de la BAD

dimanche 1 juin 2025 • 1269 lectures • 0 commentaires

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Espoir et défis : Sidy Ould Tah prend la barre de la BAD

Le Mauritanien Sidy Ould Tah a été élu nouveau président de la Banque Africaine de Développement (BAD), à l’issue d’une assemblée annuelle intense qui a tenu en haleine tout le continent. Retour, dans les conditions du direct, sur les coulisses de cette élection stratégique avec notre envoyé spécial à Abidjan, Abdoulaye Cissé.

Abidjan, Côte d’Ivoire. C’est une élection qui restera dans les annales. Sidy Ould Tah, a été élu président de la Banque Africaine de Développement (BAD) au terme d’un processus électoral aussi discret que déterminant pour l’avenir économique du continent.


Pendant plusieurs jours, les regards étaient tournés vers Abidjan, hôte de l’assemblée annuelle de la BAD. Chefs de gouvernement, ministres, diplomates et experts y ont convergé pour une série de rencontres formelles et informelles, dans une ambiance électrique. Entre alliances régionales, lobbying discret et jeux d’influence, la compétition s’est avérée rude.


Mais c’est bien le candidat mauritanien qui a su tirer son épingle du jeu, grâce à un programme clair et un solide carnet d’adresses panafricain. Sa candidature a su fédérer les attentes de nombreux pays en quête d’une gouvernance plus équitable et d’un soutien accru aux économies émergentes.


Notre envoyé spécial Abdoulaye Cissé a suivi pas à pas cette élection, des couloirs des négociations à la proclamation des résultats. « C’était un moment chargé d’émotion et de symboles », note notre envoyé spécial « La salle a explosé en applaudissements à l’annonce de la victoire de Sidy Ould Tah. »


Cette élection ouvre une nouvelle ère pour la BAD et positionne la Mauritanie comme un acteur majeur dans le paysage financier africain. Sidy Ould Tah devient ainsi le premier Mauritanien à accéder à ce prestigieux poste, et son mandat s’annonce déterminant pour les grands chantiers de développement du continent.





Crédit photo/AFP - ISSOUF SANOGO


Par Abdoulaye Cissé

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Publié par

Joe N. Marone

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