Femmes, climat et résilience : REFELA fait entendre sa voix à l’international

La mairesse de Banjul, Rohey Malick Lowe, prend part à Nice, en France, au Sommet océan et climat pour les villes et régions côtières. À ses côtés, Aja Maryam Ceesay Sawaneh, membre engagée du Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique (REFELA), représente fièrement la Gambie et le continent.

Pour Rohey Malick Lowe, ce sommet est d’une importance capitale pour les femmes africaines :

« Je peux dire confortablement que c'est l'un des sommets les plus importants pour REFELA, car les questions de changement climatique sont l’un des facteurs qui affectent le plus les femmes. »
La mairesse souligne les effets dévastateurs des inondations, de la sécheresse, et plus largement des bouleversements climatiques sur les conditions de vie et les moyens de subsistance des femmes, particulièrement en Afrique.

REFELA s’est joint à des élus et parties prenantes du monde entier pour développer une vision commune et mettre en œuvre des solutions concrètes d’adaptation et de résilience face aux défis climatiques.

Rohey Malick Lowe s’est dite fière de la brillante intervention de Maryam Ceesay, saluant son engagement et sa capacité à porter la voix des femmes africaines dans les plus hautes sphères :

« Comprendre comment le changement climatique affecte les femmes et trouver des solutions à ce problème sont deux choses différentes. Maryam a su faire les deux. Elle nous représentera d’ailleurs à une autre conférence en Italie, pendant que je regagnerai mon pays. »
Elle conclut avec un message fort :

« L’autonomisation n’est pas une question d’argent. C’est un effort durable pour outiller les femmes à faire face à un avenir incertain. Ensemble, nous pouvons changer le récit et façonner notre monde. »