À Saint-Louis, le jazz réveille l’âme d’une ville tricentenaire (Par Boubacar Kambel Dieng)

dimanche 11 mai 2025 • 182 lectures • 0 commentaires

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À Saint-Louis, le jazz réveille l’âme d’une ville tricentenaire (Par Boubacar Kambel Dieng)

Chaque année, le Festival de Jazz de Saint-Louis transforme la vieille cité en un théâtre vivant, où musique, patrimoine et engagement citoyen se rencontrent. Entre notes de saxophone, balafons africains et balcons coloniaux, la ville vibre d’une énergie culturelle unique qui célèbre l’histoire autant qu’elle inspire l’avenir.

Saint-Louis, c’est une ville pas comme les autres. Elle est ancienne, très ancienne. On l’appelle la ville tricentenaire, car elle a plus de 300 ans. C’était la première capitale du Sénégal.
Aujourd’hui encore, elle conserve ses beaux bâtiments en pierre, ses grands balcons en bois, ses ruelles tranquilles et ses célèbres ponts.
Mais une fois par an, quelque chose de merveilleux s’y passe : la culture se réveille en musique.


C’est le Festival de Jazz de Saint-Louis qui transforme la ville en une scène vivante. Ce festival existe depuis 1992, ce qui signifie qu’il fêtera en 2025 ses 33 ans. Pendant plusieurs jours, la musique, l’histoire et la culture remplissent les rues, les maisons et les places.


Des musiciens très connus viennent de partout pour jouer ici. Il y a déjà eu des artistes comme Baba Maal, Ismaël Lô, Cheikh Lô, Moctar Samba, Manu Dibango, Ray Lema, Marcus Miller, Stanley Clarke, Roda Scott, Lucky Peterson, Herbie Hancock, Liz McComb, Awa Ly, Denise King… Ils ont joué du jazz, du blues, des musiques africaines.
Et surtout, ils ont fait rêver petits et grands.


Mais ce festival, ce n’est pas seulement pour écouter de la musique. C’est une grande fête de la culture.
Il y a des ateliers pour apprendre à jouer d’un instrument, des balades culturelles pour découvrir les vieux quartiers, et même des actions citoyennes pour nettoyer la ville et protéger l’environnement.
On y apprend à aimer la musique, mais aussi à aimer sa ville, son histoire et sa nature.


Quand tu marches dans Saint-Louis pendant le prochain festival de jazz, prévu du 28 mai au 1er juin sur la mythique place Baya, tu peux entendre une guitare derrière une fenêtre, un saxophone dans une cour ou des tam-tams sur une place.
Tu peux voir les anciens bâtiments coloniaux éclairés, les enfants danser dans les rues, les “Domou Ndar” (les vrais Saint-Louisiens) sourire en écoutant un morceau de jazz.
La culture est partout : dans l’air, dans les pierres, dans les regards.


Le festival aide aussi à préserver le patrimoine de la ville. Cela signifie qu’on répare les vieux bâtiments, qu’on raconte les histoires d’autrefois, et qu’on apprend aux jeunes à les respecter. Car Saint-Louis, c’est un musée à ciel ouvert, un trésor du Sénégal.
Et le festival, chaque année, lui redonne de la vie.


Alors, si un jour tu viens à Saint-Louis pendant le festival, souviens-toi : tu n’assistes pas seulement à un concert. Tu entres dans une grande histoire. Une histoire faite de musique, de mémoire, de respect, de beauté et de fierté.


À Saint-Louis, le jazz est un art… mais aussi un héritage.


Par Boubacar Kambel Dieng 

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Publié par

Joe N. Marone

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