Incident devant le Palais : l’identité du conseiller spécial enfin révélée

vendredi 17 octobre 2025 • 13626 lectures • 4 commentaires

Actualité 20 heures Taille

Incident devant le Palais : l’identité du conseiller spécial enfin révélée

L’affaire qui enflamme depuis ce matin les réseaux sociaux autour d’un mystérieux conseiller spécial du chef de l’État impliqué dans une altercation avec des policiers devant le Palais de la République connaît désormais un tournant. Selon des informations exclusives obtenues par iGFM, l’homme en question n’est autre qu’Alioune Ibn Abatalib Sow, alias “Bentaleb”, conseiller spécial du président de la République.

Les faits, rapportés dans un premier temps par L’Observateur, se sont déroulés jeudi aux environs de 17h30, entre la Maison militaire et le Palais de la République, au cœur du dispositif sécuritaire le plus sensible du pays.


D’après les éléments recueillis par iGFM auprès de sources policières proches de l’affaire, Alioune Ibn Abatalib Sow s’est présenté à pied, valises en main, et a tenté d’emprunter une voie formellement interdite aux piétons. Les agents du GMI, en faction sur les lieux, lui auraient signifié l’interdiction et demandé de décliner son identité. Mais le conseiller aurait refusé d’obtempérer, engageant un échange particulièrement tendu avec les policiers.


C’est à ce moment que Babacar Ndiaye, motard du ministre de la Justice, serait intervenu pour tenter de le raisonner. L’intervention aurait dégénéré en empoignade, sous les yeux médusés des forces de l’ordre.


Informé de la situation, un commandant de police a tenté de joindre le conseiller par téléphone afin d’apaiser les esprits. Mais la conversation aurait tourné court : « Je n’ai pas ton temps », aurait sèchement lancé Alioune Ibn Abatalib Sow alias “Bentaleb” avant de s’éloigner.


Ce n’est qu’après vérifications auprès des gendarmes en faction que les policiers ont confirmé son identité. D’après nos sources, plusieurs agents décrivent un homme « habitué des faits ».


L’affaire, jugée hautement sensible, a été signalée à la hiérarchie policière. Survenue en plein périmètre présidentiel, elle continue de susciter de vives réactions au sein des forces de sécurité et sur les réseaux sociaux, où l’on dénonce un manque de respect à l’endroit des agents en service.

Cet article a été ouvert 13626 fois.

Publié par

Birame Ndour

editor

4 Commentaires

Je m'appelle

Téléchargez notre application sur iOS et Android

Contactez-nous !

Service commercial